Pensionnat Dornel


 
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Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel]

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Maria Reed


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MessageSujet: Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel] Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel] I_icon_minitimeDim 2 Déc - 22:54

La jeune fille venait d'entrer dans le bâtiment principal, tout en observant se qui se trouvait autour d'elle, comme si elle voulait graver chaque détails dans sa mémoire. Le sol de dalles noir & blanc était brillant, sans aucune trace quelconque de poussières ou de tâches, les escaliers qui entouraient le comptoir d'accueil étaient en marbre noir et tout cet endroit était très magnifique, il fallait l'avouer. La jeune femme, quand à elle, portait une longue robe blanche et bleue, à manche bouffante, d'un style un peu ancien et démodé, mais qu'il lui allait très bien il faut l'avouer. Ces cheveux n'étaient pas d'une couleur naturelle, il faut l'avouer : ils étaient blancs avec des mèches argentées et la rendait encore plus mystérieuse, exotique et ... particulière. Elle s’avançait à petits pas vers le comptoir, d'une démarche calme, mesurée et assez lente.

Ce bâtiment dégageait une solide impression de sécurité et même de sérénité. Je trouvais cela un peu étrange mais ne m'en formalisait pas le moindre du monde. Je repoussais une mèche de mes cheveux qui voulait absolument se placer devant les yeux et appuyais sur la petite sonnette qui se trouvait face à moi, sur le bureau, assez délabré je dois l'avouer, et encombré de papier, en attendant que quelqu'un arrive.
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Pandore Dornel


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MessageSujet: Re: Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel] Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel] I_icon_minitimeLun 3 Déc - 0:33

    La journée commençait comme la plupart des journées de la semaine. Il n'y avait pas grand-chose à faire, d'ailleurs, sauf regarder passer les nouveaux arrivants... En y songeant, Pandore eu bien du mal à regrouper assez de courage pour sortir de son lit. Ses draps se posaient sur sa peau, doucement, et cette sensation agréable l'enivra un instant. Ses cheveux blancs se perdirent dans les vagues du tissu et finalement elle se redressa, les yeux encore à moitié clos et le corps toujours engourdis et alourdit par une vaguement bonne nuit de sommeil. Ses cauchemars ne l'avait pas lâchée, et la pauvre n'avait trouver comme occupation que de lire et lire jusqu'à épuisement, jusqu'à ce que ses yeux ne puissent plus distinguer les mots sur les pages, au creux des lignes. Elle s'étira, tendant et croisant ses bras derrière sa tête, sa bouche s'ouvrant légèrement sur un bâillement. Le soleil, léger et se levant à grandes peines, entrait par la fenêtre ouverte de la chambre. Il y avait de quoi être étonnés. La chaleur était toujours présente sur l'île, c'était même à se demander s'il y existait un hiver. Car oui, malgré le temps radieux, l'hiver s'était lancé. Cette saison où tant de choses se fêtent avait atteint l'île, et l'on pouvait probablement déjà voir dans les rues d'Eterna des décorations représentants des étoiles, des anges, et tout autres petites choses symbolisant les festivités venant. La noble défit ses pensées du tout et vint poser son regard sur son pied de lit, sur lequel était posé son uniforme, mit là la veille un peu à la va-vite. Elle s'étira une dernière fois, tendant cette fois-ci ses bras devant elle. Oui, même si ce n'était pas attirant, elle devait se lever. Ainsi, elle s'extirpa de son lit, venant à regretter d'avoir quitter ses draps, pour s'habiller rapidement. Elle ne mit pas son uniforme, lui préférant, pour aller jusqu'aux douches, une jupe à plissures, d'un noir saillant, dans laquelle elle avait glissée une chemise blanche, à manque mi-longue et légèrement amples. Pour fermer sa chemise, elle avait noué un ruban rouge, et l'affaire fut classée. Son réveil se mit à sonner alors qu'elle regroupait ses affaires pour aller aux douches, et elle l'éteint donc d'un geste presque machinale, ne pouvant s'empêcher de penser qu'elle s'était encore réveillée avant qu'il ne sonne. Elle glissa sur son avant bras une serviette d'un bleu presque semblable à celui de ses yeux et un gant de toilette blanc, sans oublier son uniforme bien évidemment.

    Par mesure de précaution, elle glissa ses sous-vêtements blancs à légères dentelles entre sa serviette bleue et son uniforme, pour que personne ne puisse les apercevoir. Ce n'était pas le moment de provoquer un scandale, surtout par une journée si ordinaire. Un bruit de pas résonna dans le couloir jusqu'à elle, qui avait les oreilles fines, et elle ne pu s'empêcher de sursauter lorsque l'on vint frapper à sa porte. Trois petits coups secs, brefs, à la manière d'un adulte. Qu'avait-elle bien pu faire pour qu'un surveillant vienne la voir à pareille heure ? A moins que cela ne soit encore un professeur pour lui demander un service, certains d'entre eux s'aimant visiblement à compter sur elle. Rapidement, Pandore posa ses affaires sur son lit, après l'avoir refait en vitesse, pour autoriser, de sa voix claire, la personne à entrer. En effet, c'était un adulte, mais cela ne l'étonna guère, étant donné qu'elle avait déjà deviner de quelle style d'individus il s'agissait. L'homme, grand et fin, tenait de ses mains des valises, visiblement peu pleines, à moins qu'il n'y est eu à l'intérieur que de légers ou petits vêtements. Il vint les posées près d'un lit libre, sans rien dire, mais du se sentir forcer de rompre le silence sous le regard interrogatif que lui lançait la donzelle, intriguée.

    - Les valises de votre camarade de chambrée.
    - Je vois. Et y a t-il un quelconque nom a posé sur le propriétaire de ses valises, je vous prie ?
    - Vous le saurez quand il ou elle arrivera., répondit-il avant de partir.

    Quelle impolitesse, quelle fadeur, quelle froideur aussi... Ne même pas avoir fini sa phrase par un " mademoiselle " ou un "excusez-moi pour le dérangement occasionné" mettait légèrement les nerfs de Pandore en pelote. Et l'on faisait sans cesse des commentaires aux jeunes gens, comme quoi ils n'avaient aucune éducation, comme quoi ils passaient leur temps à parler dans des langages inconnus et inventés de toutes pièces ! Ah, elle riait. Oui, Pandore riait, de ce genre de préjugés qui oubliaient sournoisement de parler des adultes sans politesse, sans élégance et raffinement. Elle n'allait pas le blâmer, ce pauvre être adulte qui était venu, mais il était certain qu'en le recroisant, elle se serait arrangée pour le soumettre à parler correctement. Un fin soupir s'enfuit d'entres se lèvres rosées. Il n'y avait pas à dire, c'était décourageant. Elle revint vers son lit et reprit ses affaires, fermant soigneusement la porte de la chambre derrière elle en sortant. Sa colocataire aurait certainement sa clé, pas de quoi s'inquiéter songea t-elle. Elle se dépêcha légèrement de rejoindre les douches, un peu plus loin, sans être trop éloignées des dortoirs. Chaque jour, le même rituel se répétait. Il y avait de quoi ennuyer la jeune génération. Il y avait un monde fou à attendre devant la porte des douches, certains envoyaient même des sms pour s'occuper. Pandore vint se poser à la fin de la file, pour attendre son tour, et se mit à regarder autour d'elle. Elle reconnaissait certains élèves, d'autres pas, et tout ce qu'elle voyait la fascinait pourtant. Il y avait des personnes de toutes couleurs, aux cheveux tout aussi différents, aux yeux allant du vert au marron. Il y avait aussi de toutes les tailles, de tous les styles, et il fallait avouer que certains étaient plus mignons que d'autres, même si la noble ne le remarqua pas vraiment. Elle parvenait à entendre quelques musiques, mises peut-être un peu trop forts, aux écouteurs des étudiants autour. Il y avait du classique, assez étonnant, et même du rap, ce qui vient la dégoûter des goûts de la personne trois crans devant elle. Il y eu alors un cri, aigu, presque strident, et tout le monde sursauta de concert, mis à part ceux qui avaient la musique un peu trop fort dans les oreilles, qui eux ne parurent rien remarquer même ne serait-ce que du mouvement des autres. Pandore frissonna, elle était au courant depuis quelques jours que des petits problèmes s'enchaînaient sur l'île, mais la constructrice, Dame Dupuit, avait dit que cela ne durerait pas longtemps. En effet, cela n'allait pas durer longtemps. Mais en bien ou en mal ?

    Les lumières se mirent à vaciller, s'allumant et s'éteignant, et cela, tout le monde le remarqua. Il y eu une vague de panique, des cris, et tous ou presque s'enfuirent en courant, dans la direction de leur chambre très certainement. La seule chose qu'espérait la demoiselle a cet instant fut que personne, en passant en courant, n'abîme le bois de la porte de la chambre n°1 dans laquelle elle dormait. Il y eu encore des cris, même après que les lumières ce soit éteintes, et de nombreuses personnes sortirent, serviettes autour de la taille ou de la poitrine. Quelques uns restèrent encore cette fois-ci, étonnés, à s'éloigner des douches, aux afflux de bruits de pas qui parvenaient à Pandore. Elle n'hésita plus, décidant d'aller voir ce qu'il se passait pour en avoir le coeur net, attirée par sa curiosité, et s'empressa d'entrer dans les douches de son sexe. Il n'y avait presque plus de filles, à ce qu'elle distinguait, et le peu restant s'éclairait comme il pouvait à coups de lumière de téléphone. Pour éviter les accidents, les glissades ou ce genre de choses, elle les fit toutes sortir, en leur demandant de garder leur calme. Des centaines de questions lui furent posées, aussi bien dans le calme que dans l'empressement et la panique, et elle se résolue à ne pas répondre tant qu'elle ne saurait pas ce qu'il se passait. Par la suite il fallut qu'elle rentre dans les douches des garçons, en espérant que tous auraient eu le temps de se couvrir, et en le demandant poliment en entrant.

    Une vive lumière de téléphone vint lui bloquer la vue avant que le propriétaire de l'appareil ne le descende légèrement. Il y eu des critiques, des insultes, disant presque toutes que c'était minable de n'avoir que ça a faire pour venir mater. Pandore se retint de soupirer, presque agacée de cette situation ridicule, et prit en main un téléphone pour éclairer les autres. Elle n'avait pas le sien, l'ayant oublié dans sa chambre, et c'était là le seule moyen qu'elle avait de savoir où elle posait les yeux. Un jeune homme, cheveux blonds et mouillés, se rapprocha d'elle, calmement, l'air serein, sans vraiment s'inquiéter d'avoir le torse nu et uniquement une serviette, assez petite d'ailleurs, autour de la taille. Cette fois-ci, elle du se retenir de rougir, un peu gêner par ce manque léger de pudeur, préférant ensuite l'ignorer autant que possible.

    - Je ne suis pas là pour "mater" comme vous dites mais pour essayer de comprendre ce qu'il se passe., lâcha t-elle enfin en posant son regard dans celui de son opposant blondinet.
    - Les lumières se sont mises à clignoter et l'eau est passée subitement du chaud au froid...., répondit celui-ci.

    Hum... L'eau...? Et l'éclairage...? Pandore retourna le téléphone dans ses mains vers son visage, cherchant à voir quelque chose malgré la vive lumière de celui-ci, et ce qu'elle vit l'étonna pourtant que peu. Il n'y avait pas de réseau. Aucun moyen de joindre la directrice, celle-ci n'étant même pas présente sur l'île. Que se passait-il...? Une panne de courant ? Mais cela n'expliquait pas vraiment pourquoi l'eau était devenue froide tout d'un coup. Elle réfléchie, et ce autant qu'elle pu, sans trouver d'explication logique. Il fallait trouver un professeur ou un surveillant pour éclaircir l'affaire. Ainsi, la demoiselle demanda aux garçons de se r-habiller en vitesse pour aller voir s'il était possible de trouver un surveillant ou un professeur dans les parages. Ce ne devait pas être si compliqué. Surtout que la panne semblait être générale et qu'elle n'avait certainement pas du passé inaperçue. Pourtant tous revinrent bredouilles, il n'y avait personne et, juste à la lumière du téléphone, même à la luminosité maximum, ce n'était pas simple de voir devant soi. Elle fit se réunir autant que possible les filles et les garçons, après avoir accompagnée les demoiselles pour aller rechercher leurs vêtements. Ce n'était probablement qu'une panne, mais elle ne tenait pas à être tenue pour responsable si quelqu'un tombait par maladresse dans les escaliers et se tuait juste parce qu'il n'y avait plus de lumière. Rapidement, elle raccompagna chaque personne à sa chambre. Une chance que certaines d'entre elles est été dans la même. Pour cela elle se retrouva seule, éclairant devant elle à la lumière du téléphone qu'un étudiant avait bien voulu lui prêter pour éviter un malheur.

    Le hall ! Il devait forcément y avoir un surveillant là-bas ! Elle fit donc route vers le hall, faisant le plus attention du monde à où se posaient ses pieds. Ses talons résonnaient légèrement dans les couloirs, mais il n'y avait pas que ce son-là. Il y avait aussi d'autres bruits de pas, appartenant aux autres étudiants, et à chaque fois que Pandore croisait l'un d'eux, elle leur demandait de rejoindre leur chambre le temps que l'affaire se règle. Tous m'obéirent pas, mais il y en eu tout de même un bon nombre à avoir compris l'idée de la demoiselle, sage. Elle rejoint lentement mais sûrement le bâtiment principal, et donc le hall. Les escaliers du hall étaient assez grands, de chaque côté du comité d'accueil, et Pandore n'entendit donc pas les quelques bruits de la personne dont elle ignorait même encore jusqu'à la présence. Elle vérifiait et comptait les marches, se félicitant d'avoir trouver un matin le moyen stupide mais désormais utile de les comptées pour s'occuper l'esprit. Depuis le temps qu'elle était-là, de toutes manières, elle doutait sincèrement qu'elle pouvait tomber dans ces escaliers. Le téléphone clignota, afficha quelque chose, puis s'éteint. Plus de batterie... Son pieds se posa sur le bord d'une marche, son talon ne tenant plus à ce moment son équilibre, et elle chuta. Peut-être n'aurait -elle pas du se vanter ainsi ? Dieu la punissait. Dieu ou quelqu'un d'autre, d'ailleurs. Sa chute produisit un incroyable tintamarre, alors qu'elle n'avait même pas crier mais simplement prit une grande inspiration sous la surprise. Ses cheveux, elle se savait, avait du se soulever dans l'air avant de retomber, et de se poser autour de son corps alors en contact, froid qui plus était, du sol dallé. Comment pouvait-elle y voir quelque chose dans le hall devenu simplement noir...? Et qui avait fermé la porte, ce qui bloquait la lumière...? Elle soupira vaguement, tentant de se redresser, le corps tout de même douloureux de sa chute qu'elle n'avait pas eu le temps d'anticipée, pour se poser au sol. Avancer en restant plus ou moins assise lui semblait la meilleure solution. Mais peut-être y avait-il une autre personne dans le hall ? Un surveillant ? il lui semblait avoir entendu quelque chose au moment de sa chute, d'ailleurs, mais elle n'en était pas certaine.

    - Y a t-il quelqu'un ici ? Un surveillant ?, s'efforçait t-elle de dire le plus fort possible, ce qui ne revenait pas au cri d'une personne malheureusement.

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MessageSujet: Re: Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel] Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel] I_icon_minitimeLun 3 Déc - 18:24

Alors que je patientais en essayant de ne pas perdre mon calme et ma rigidité visible, la lumière des néons se mit à clignoter pois s'éteint complètement, me laissant ainsi, dans cet univers inconnu, dans l'obscurité la plus totale et dans une perplexité sans fin. On m'avait mise en garde par rapport au fait qu'il y avait quelques petits soucis dans cet établissement mais que tout cela allait être arrangé dans peu de temps, mais je ne pensais pas que cela pourrait provoquer une panne générale, se qui semblait être le cas : je n'apercevais plus aucune lumière venant de l'étage supérieur, mais entendait bien les cris, des bousculades et des paroles d'inquiétudes. Je vis passer des élèves, très reconnaissables par leur uniforme bleu & blanc. Mes réflexes que mon beau-père m'avait "aidé" à cultiver, me permettait de bien me repérer dans le noir, voire de même y voir un peu et la reconnaissance visuelle que j'avais faite du lieu en entrant m'aidait beaucoup à me situer. J'essayais de me convaincre qu'attendre que la lumière se rallume ou qu'un surveillant ou quelqu'un de l'administration se présente et m'explique enfin ce qu'il se passait ici, mais j'avais envie de monter, voir si quelqu'un avait besoin d'aide et si la panne était bien générale. Je commençais donc à me diriger calmement vers l'escalier principal quand une voix se fit entendre. C'était la voix d'une jeune femme, sûrement une élève supposais-je, qui demandait aux autres élèves qu'elle croisait de bien vouloir regagner leurs chambres dans le calme et sans se blesser. Elle était déjà plus censée que les autres et avait eu la présence d'esprit de les mettre à l'abri, au cas où. Une fois les lumières rallumées, j'aimerais bien croiser cette fille ... Je me sentais à l'aise ici parmi les ombres, dans le noir. Un élève me bouscula alors que je réfléchissais sur la marche à suivre.

" Oh, je suis désolé Mlle ... Mais c'est que je ne vous avait pas vu, dans cette obscurité, et que je ne faisais pas vraiment attention ... Venez, Mlle Dornel nous a conseillé de regagner nos chambres, vous devriez faire ainsi. Je peux vous accompagner si la peur d'être seule dans le noir effleure votre esprit."

Je sortis de la poche de mon sac de voyage une lampe de poche, celle que j'avais toujours sur moi, au cas où, ça peut toujours servir et dans ce cas de figure, une lampe de poche était de rigueur. Je l'allumais, réglais sa luminosité et regardait mon interlocuteur tout en évitant de lui mettre la lumière dans les yeux, se qui pourrait le vexer. C'était un petit jeune homme d'à peine 15 ans si je me fiais à mes yeux et à mes déductions, aux jolis yeux bleu foncé et aux longs cheveux noirs avec des reflets bleu attachés dans le dos.

" Merci beaucoup Mr, mais en fait, je viens d'arriver et j'attendais l'arrivée d'un surveillant ou de quelqu'un de l'administration, car je n'ai aucune idée de l'endroit où je dois me rendre. Voyez, je n'ai même pas encore reçu mon uniforme !
- Oh, excusez-moi donc, Mlle ?
- Mlle Reed. Maria Alice Reed. Et vous ? [hs : je lui donne un nom, je pourrait peut être en faire un perso prédef. après ?]
- Je suis Maximilien De La Bayardière. Bienvenue parmi nous Mlle Reed. Puis-je vous appeler Maria ? En tout cas, vous pouvez m'appeler Max.
- Bien sûr, Max ... Et bien, je vais attendre ici, montez donc rejoindre votre chambre afin de ne pas vous faire disputer. Tenez, prenez ma lampe.
- Mais vous allez vous retrouvez seule dans le noir ? Non, gardez au moins votre lampe, s'il vous plait Milady.
- J'insiste cher ami. Ne vous inquiétez pas pour moi, je suis une grande fille, très capable. Nous nous recroiserons bien un jour et vous en profiterez pour me rendre ma lampe."


Je lui glissais la lampe dans les mains et le poussais gentiment vers les escaliers. Après un dernier coup d'oeil derrière lui, sur moi, il soupira, et comprenant qu'il n'arriverait pas à me convaincre, monta les escaliers en silence. Je le regardais s'éloigner, et avec lui ma source de lumière et soupirais doucement. Au diable ma lampe, j'aurais au moins fais ma B.A du jour, essayais-je de positiver. Quelques minutes passèrent, qui me semblèrent durer une éternité, et je me décidais de suivre le conseil de Maximilien, rejoindre l'étage supérieur et improviser une fois en haut. Je me trouvais face aux grands escaliers de marbre et m’apprêtais à relever le jupon de ma robe pour qu'il ne traîne pas sur les marches lors de ma montée, quand je vis une forme dégringoler l'escalier. La forme s'était arrêté au bas de l'escalier et grognais tout bas de douleur. Tandis qu'elle essayait de se relever, je m'approchais silencieusement, mais les bottes que je portais n'étaient vraiment pas faite pour être silencieuse. Je soupirais et m'approchais jusqu’à être à un bon mètre d'elle. Elle tourna la tête dans ma direction et dit :

"- Y a t-il quelqu'un ici ? Un surveillant ?"

Je ne savais que dire pour signaler ma présence, mais en me triturant un peu les méninges, je formulais une phrase cohérente et qui n'inspirait pas la crainte ou la surprise.

" Oui, je suis là. Je suis une nouvelle élève, je viens d'arriver. Et vous ? Vous ne vous êtes pas blesser en chutant ainsi ? Puis-je vous aider dans quoi que ce soit ? "

Je me tenais maintenant face à elle mais n'arrivais qu'à distinguer les contours de son visage. Je lui tendis la main, pour l'aider à se relever.


Dernière édition par Maria Reed le Lun 3 Déc - 20:48, édité 1 fois
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Pandore Dornel


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MessageSujet: Re: Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel] Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel] I_icon_minitimeLun 3 Déc - 20:09


    Pandore ne savait pas trop, à ce moment, comment elle devait prendre ce qu'il venait de se passer. La personne dont elle avait entendue la voix, féminine et jeune, avait certainement remarquée qu'elle avait du choir de l'escalier. Le sol était inconfortable, bien trop froid oui, et elle y demeura pourtant un moment, assise là, sans vraiment bouger. Elle tenta de se re-concentrer sur la voix qui était parvenue jusqu'à elle, piquée de curiosité, cherchant à la reconnaître. Pourtant, quoi qu'elle ai fait, cette voix ne lui disait rien. Ah, oui, qu'elle pouvait être bête ! La voix avait dit qu'elle était nouvelle, logique qu'elle ne la connaisse pas ! Peut-être que sa chute avait eu quelques dégâts collatéraux sur ses neurones ? Ils étaient à plaindre, embrouillés comme des spaghettis dans une petite assiette. Elle réfléchie encore, tentant de se souvenir de la phrase entière, pour pouvoir lui donner une réponse... Quelque chose comme... comme... hum..., ça : " Oui, je suis là. Je suis une nouvelle élève, je viens d'arriver. Et vous ? Vous ne vous êtes pas blesser en chutant ainsi ? Puis-je vous aider dans quoi que ce soit ? ". Oui, oui, c'était bien ça ! Que pouvait-elle répondre ? Quelque chose de simple, courtois, agréable. Après tout, à ce qu'elle en avait remarquer, la personne qui avait parler avait tenté de ne pas l'effrayer ou de ne pas la surprendre, à sa voix presque posée lui sembla t-il. Malgré tout ce remue ménage, Pandore préférait éviter les paroles impertinentes, sortant du contexte, et elle élimina donc de nombreuses phrases qui étaient venues se nicher dans un coin de son esprit. Eclairés légèrement par les lumières des fenêtres aux étages, les yeux de la noble se firent assez vite à l'obscurité qui quelques instants avant était encore totale. Elle ne distinguait pas tout, bien évidemment, mais elle pouvait voir le principal des couleurs. Ou plus exactement savoir si elles étaient plus claires ou sombres. Elle pouvait apercevoir les contours, déterminé quelques formes, mais rien de précis. La chose qu'elle remarqua le plus fut deux choses visiblement claires tendues vers elle. Des mains ? Pour l'aider ? Oh, quelle délicate attention. Ainsi, s'il y avait quelqu'un d'autre d'un peu perdu avec elle dans la pièce, c'était qu'elle pouvait se relever. Elle posa ses mains sur les choses claires, confirmant à leur contact qu'il s'agissait effectivement des mains d'une autre personne, une demoiselle détermina t-elle. A moins que ce n'est était un garçon aux mains petites et aux doigts fins...? Mais la voix avait été celle d'une demoiselle, elle en était plus que certaine car elle avait parler d'elle au féminin. Il n'y avait donc qu'elle et la nouvelle dans le hall, à moins qu'il n'y ai d'autres personnes qui restaient spectateurs des ténèbres environnants. Son coeur battait calmement dans sa poitrine, pourtant légèrement agité des évènements qui se suivaient. Dame Dupuit n'avait pas dit que de telles choses pouvaient arrivées, surtout que l'électricité ne semblait pas vouloir revenir. Peut-être que quelqu'un avait jouer avec les circuits ? Elle tenta de se convaincre que ce n'était pas possible, même si l'idée poursuivit de faire son petit bout de chemin. Elle s'enfuit des méandres de ses pensées et se releva entièrement, venant épousseter par réflexe, même sans les voir, les plis de sa jupe pour être certaine d'être présentable si la lumière venait à revenir tout d'un coup. Elle retira ses mains de celle de l'inconnue, songeant qu'elle ne l'avait pas encore rassurée pour sa chute.

    - Je vous remercie de votre aide, je pense que j'en avais bien besoin. Cependant ne vous inquiétez pas, ce n'est pas une pareille chute qui aura raison de moi, même si j'avoue qu'elle risque de me laisser quelques traces... Quant à vouloir m'aider, c'est une surprise de voir quelqu'un prendre la situation avec calme et sérénité jusqu'à aller proposer de se rendre utile !

    Elle ne savait plus ce qu'elle avait voulu dire, ensuite, parce que son attention se re-concentra sur un léger bruit de pas. Quelqu'un venait par ici. En elle grandissait le désir que ce fut un surveillant qui pourraient les sortir toutes deux de cette fâcheuse et embêtante situation. Le bruit de pas lui était familier, ce qui fit encore grandir son souhait, parce qu'elle le reconnu long et lent, sans être lourd pour autant, et demeurant déterminé. Il ne fallait surtout pas laisser partir la personne, et elle devait donc attirer son attention. Ses jambes, à cause de sa chute, refusaient de bouger pour l'instant, étant traverser de temps à autres par de petits coups électriques. Peut-être que cette chute aurait un peu raison d'elle, finalement. Elle voulu soupirer, mais s'abstint de ce geste impoli et familier, presque grossier.

    - Surveillant ?, appela t-elle encore, légèrement hésitante.
    - Oh, il y a quelqu'un ? Tout va bien ?

    Cette voix, Pandore la connaissait bien. C'était Ren, un surveillant. Coup de chance. Pourtant un cri vint se faire entendre et le surveillant n'eu pas d'autre choix que de filer, après avoir dit d'attendre ici. Cette fois-ci, la donzelle ne pu se retenir de soupirer. Il lui semblait qu'elle allait devoir s'en sortir par ses propres moyens. Elle reprit la main de la nouvelle, se félicitant presque de l'avoir trouvée du premier coup, histoire de ne pas toucher un endroit au hasard, et fit quelques pas prudents. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze. Ce fait lui confirma qu'elle savait encore compter, plutôt bonne nouvelle, mais aussi qu'elle devait se trouver désormais précisément devant le bureau de l'accueil. Sans rien dire, elle vint se pencher vers le bureau, sa poitrine s'écrasant presque contre le bois alors qu'elle faisait un grand effort pour atteindre le tiroir qu'elle ouvrit. Il devait y avoir une lampe de poche quelque part dedans, non...? Les objets confisqués étaient entreposés ici, parce que personne ne pouvait s'en douter, mais Pandore était au courant de bien de choses que d'autres ignoraient. Le bruit des mouvements des objets dans le meuble de bois l'agaça légèrement, mais elle fut fière d'elle lorsqu'elle trouva enfin une lampe de poche. Elle l'alluma, ou tout du moins tenta, mais ceci ne changea rien. Finalement elle lâcha la main de sa camarade et vint frapper un coup sur l'arrière de la lampe, appuyant juste après sur le bouton, alors que la lumière vint éclairer le plafond. Elle la redirigea vers le sol, vaguement, pour éviter d'aveugler son accompagnatrice, et se positionna derrière le bureau, profitant de tout ceci pour pouvoir aider la demoiselle qui l'avait aider.

    - Je vous prie de bien vouloir m'excusez mais, pourriez-vous me donnez votre nom et votre prénom, je vais me charger de vous donner la clé de votre chambre et de vous dire dans quelle classe vous avez été mise, Mlle...?, elle se mit à vagabonder dans ses pensées, revenant à se souvenir de son éducation, de son rang social, de son rôle en temps qu'héritière. Oh, d'ailleurs, je demande sans m'être présentée d'abord, à croire que toutes ces surprises m'ont embarrasser les pensées, pardonnez-moi ce manque de politesse, ce n'est généralement pas commun chez moi. Je suis Pandore Aqua Lidse Dornel, cependant tout le monde m'appelle Mlle Dornel. Ne vous étonnez pas que mon nom soit identique à celui de cet établissement, nous avons un lien dont je préfère cependant taire la nature.

    Pour une fois, face à une personne agréable, Pandore se montrait presque bavarde, alors que ce n'était pas là une habitude connue chez elle. L'on l'a trouvait toujours timide, réservée, un peu comme si elle était enfermée dans son monde, et pourtant cette fois-ci parler ne la gênaient pas. Peut-être avait-ce un lien avec la situation qui l 'apeurait ? Car oui, même si elle ne disait rien, elle ne sentait assez mal de savoir le noir tout autour d'elle. Jusque là elle avait tenu bon, sa maturité étant passée au devant de sa peur, mais désormais qu'elle ne se sentait plus seule, et que les choses semblaient prolongées, elle commençait à être légèrement effrayée. Ainsi aurait-elle souhaiter ignorer ses membres qui tremblaient légèrement, la laissant aussi espérer que son opposante ne remarquerait pas cela. Elle devait être courageuse, c'était son rôle de s'occuper des autres. Après tout, ce pensionnat portait son nom et était une sorte de "présent" pour elle. Elle se devait, oui, d'être responsable et calme, même si sa peur du noir tournait dans sa tête et lui donnait de terrifiantes images à voir et à revoir sans pouvoir rien y changer. Elle décida alors d'éclairer un peu les papiers sur le bureau, la lumière étant d'ailleurs assez puissante pour permettre de voir encore la nouvelle. Où pouvait bien être cette feuille sur la répartition des chambres...? Ce n'était pas bien rangé, très mal même, mais elle continuait à chercher, levant de temps à autres ses yeux océans vers sa camarade pour voir si elle répondait ou s'il se passait quelque chose.

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MessageSujet: Re: Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel] Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel] I_icon_minitimeMar 4 Déc - 18:32

Le temps sembla se rallonger, la jeune fille devait probablement réfléchir à une réponse comme je l'avais fait plus tôt ou alors elle se demandait si elle devait répondre. Elle ne semblait pas être effrayée, mais l'on est jamais sûr de rien, surtout ici d'après ce que je me rends compte. Je laissais mes mains tendues vers elle, pour qu'elle puisse se relever . Elle fini par s'y agripper, comme si elle venait seulement de les remarque, ce qui est probablement le cas : elle ne devait pas avoir la même vision développé que moi. Je me demandais à quoi pouvait bien ressembler son visage et pour se que j'en avais "vu" je pouvais seulement dire qu'elle avait un visage fin et assez beau, mais je ne l'avais pas encore vu à la lumière. Elle semblait un peu perdue, mais je sentais qu'elle faisait de son mieux pour camoufler son inquiétude. Après s'être relevée, elle épousseta vivement sa jupe, comme si quelqu'un venait de la réprimander. Un petit sourire vient éclairer mon visage : il y a des gens qui se soucient de leur apparence même dans le noir, mais il me semblait qu'elle ne l'avait fait que par réflexe, pas par coquetterie.

- Je vous remercie de votre aide, je pense que j'en avais bien besoin. Cependant ne vous inquiétez pas, ce n'est pas une pareille chute qui aura raison de moi, même si j'avoue qu'elle risque de me laisser quelques traces... Quant à vouloir m'aider, c'est une surprise de voir quelqu'un prendre la situation avec calme et sérénité jusqu'à aller proposer de se rendre utile !

Elle n'était pas blessée. Bien et en plus, elle avait la force de plaisanter ! Il devait y avoir eu plus de peur que de mal. Il était tout a fait naturel pour moi de proposer mon aide, Mère m'avait éduquée ainsi et malgré tous les efforts de mon beau-père pour essayer de me faire mettre de côtés les enseignements qu'elle m'avait prodigué, il n'avait pas réussit. La nostalgie du sourire de Mère m'envahit mais je la chassais rapidement, mais comme une vague, je ressentais encore des flots de tendresse envers cette femme qui m'avait tout donné. Un bruit de pas se fit entendre derrière moi et je me retournais à temps pour entrapercevoir une ombre. Ma compagne éleva la voix, demandant si c'était un surveillant. L'ombre s'enquit rapidement de nous mais dût repartir immédiatement, un cri ayant retentit autre part. Le hurlement m'aurait glacé le sang, si je n'en avais pas déjà entendu de pareil pendant certaines de mes séances "d'apprentissage" ... La jeune fille soupira et repris ma main. Je cru au départ que c'était pour se rassurer, mais elle se mit à marcher, nous faisant faire le trajet inverse que j'avais fais peu de temps avant. Je la sentis se pencher et chercher quelque chose, tandis que je surveillais du regard le hall, ne voulant pas me faire surprendre une 3ème fois : la 1ère par Max,ce jeune homme fort sympathique et la 2nd par cette demoiselle dont le nom m'était encore inconnu. Après une petite minute de fouille un peu bruyante, je dois l'admettre, elle sembla avoir trouvé se qu'elle cherchait. A la forme que je devinais, je me doutais que c'était une lampe de poche. Je lui aurais bien passé la mienne, mais je l'avais déjà prêtée à Max, et j’espérais fortement qu'il était arrivé sans encombre à sa chambre et que le cri ne venait pas de lui. La lampe ne semblait pas vouloir s'allumer, alors elle lâcha ma main, et dans un geste de frustration, elle tapa la lampe contre sa paume, assez fortement il me sembla ... Coup de chance, la lampe décida de coopérer et éclaira faiblement la pièce. Je pouvais maintenant l'observer à loisir : elle était fort belle, avec ses longs cheveux blancs, si semblables aux miens, et ses yeux bleus hypnotiques. Elle farfouilla dans le bureau et leva son regard vers moi.

- Je vous prie de bien vouloir m'excusez mais, pourriez-vous me donnez votre nom et votre prénom, je vais me charger de vous donner la clé de votre chambre et de vous dire dans quelle classe vous avez été mise, Mlle...? Oh, d'ailleurs, je demande sans m'être présentée d'abord, à croire que toutes ces surprises m'ont embarrasser les pensées, pardonnez-moi ce manque de politesse, ce n'est généralement pas commun chez moi. Je suis Pandore Aqua Lidse Dornel, cependant tout le monde m'appelle Mlle Dornel. Ne vous étonnez pas que mon nom soit identique à celui de cet établissement, nous avons un lien dont je préfère cependant taire la nature.
- Oh vous êtes Mlle Dornel ! Max ... Euh, je veux dire, Sir De La Bayardière m'a rapidement parlé de vous tout à l'heure , pas en mal, ne vous inquiétez pas. Il m'a juste dit que vous aviez demandé aux autres étudiants de rejoindre leurs chambres, pour plus de sécurité. Enchantez de vous rencontrer Mlle. Je me prénomme Maria Alice Reed. Vous êtes toute pardonnée, je n'ai moi-même pas penser à me présenter tout à l'heure.


Je lui souris et passais la main dans mes courts cheveux blancs, les ébouriffant, par réflexe nerveux je suppose. Je reconnus alors sa voix : c'était celle de l'élève que j'avais entendu tout à l'heure. Me voilà devant la demoiselle dont je souhaitait ardemment faire la connaissance toute à l'heure, celle que j'avais trouvé très censée et courageuse, je devait l'admettre. Mais c'est alors que je remarquais un léger tremblement : je me doutais qu'il ne venait pas de la température, puisqu'il faisait encore très bon dans la pièce. De la peur ? C'est tout à fait probable et compréhensible : elle devait sans doute essayé de la camoufler du mieux qu'elle pouvait, mais il est vrai qu'il est très dur d'être confronté à ses peurs les plus profondes et de les surmonter. Moi, je n'avais toujours pas réussi ... Il faut avouer que la situation était légèrement inquiétante : voilà plus d'une demi-heure que la lumière s'était éteinte et elle n'était toujours pas revenue : j'avais eu le temps de consulter mon portable et de voir que le réseau n'était pas disponible et j'en avais donc déduit à une panné d'électricité générale sur toute l'île. J'avais été confrontée à pire, mais dans un environnement inquiétant comme celui ci, il fallait s'attendre à tout, et surtout au pire ... Je restais donc sur mes gardes, mais la voir ainsi, un peu craintive, me donna envie de la rassurer. Je posais donc ma main sur la sienne et la serrais un peu, comme Mère le faisait quand je faisais un cauchemar quand j'étais encore enfant.

- Ça ira . Le courant sera sûrement rétabli sous peu et au pire, j'imagine qu'il le sera demain ou après-demain. Nous pouvons tenir jusqu'à là. La situation pourrait être bien plus catastrophique, ajoutais-je avant de me rendre compte que ce n'était pas vraiment rassurant de dire ça. Vous verrez Pandore, tout ira bien. "J'avais délibérément laissé tomber le Mlle Dornel, beaucoup trop formel dans ce genre de situation". Si vous avez besoin d'aide pour quoi que ce soit, je veux bien me rendre utile : les tâches sont toujours plus rapidement faite quand on est plusieurs, finis-je en souriant gentiment.
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MessageSujet: Re: Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel] Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel] I_icon_minitimeVen 7 Déc - 12:58


    - Oh vous êtes Mlle Dornel ! Max ... Euh, je veux dire, Sir De La Bayardière m'a rapidement parlé de vous tout à l'heure , pas en mal, ne vous inquiétez pas. Il m'a juste dit que vous aviez demandé aux autres étudiants de rejoindre leurs chambres, pour plus de sécurité. Enchantez de vous rencontrer Mlle. Je me prénomme Maria Alice Reed. Vous êtes toute pardonnée, je n'ai moi-même pas penser à me présenter tout à l'heure.

    Elle avait sourit à Pandore, en parlant, puis avait passer sa main dans ses cheveux courts, tout aussi blancs que ceux de la donzelle, pour les ébouriffer un peu. La noble ne pu s'empêcher de se perdre un instant à la regarder, aussi intriguée qu'un petit animal, cherchant, même avec le peu de lumière, a distinguer certaines choses de son visage. Elle semblait avoir de beaux yeux, fins, possédant des cils qui, en battant, devait en faire succomber plus d'un. Ses courts cheveux blancs lui allaient bien, ils lui donnaient un visage mature, adulte. Un instant, Pandore se sentit un peu inférieur. Elle, elle n'avait qu'une bouille enfantine, légèrement ronde, avec des pommettes de bébé, presque perpétuellement teintées d'un rougissement naïf et innocent. Face à Maria, Pandore se sentait vraiment petite, parce que celle-ci était aussi, visiblement, plus grande qu'elle. Elle arrondit un peu ses yeux, étonnée de sa propre pensée. Ce n'était pas difficile d'être plus grand ou grande qu'elle, elle était si petite ! Encore quelque chose qui faisait que l'on se méprenait systématiquement sur son âge. Lorsqu'elle sortit de ses pensées, ses yeux étant partis dans le vague, Pandore vint à remarquer que Mlle Reed était partie dans les siennes, qu'elle semblait un peu ailleurs, voir presque distante. Elle tenta de se rassurer, ce ne devait être qu'une impression. Après tout, il n'y avait qu'elle pour trouver les gens distants alors qu'ils restaient près d'elle de la sorte. Maria sortit de ses pensées, probablement au sujet de la "panne", et vint poser sa main sur celle de la noble, qui ne pu s'empêcher de laisser glisser un petit sursaut. Dans le noir, malgré la lumière de la lampe torche, il était assez difficile de voir les geste de chacun. Ce contact, chaud de la chaleur humaine de Mlle Reed, rassura Pandore. Elle se sentait mieux, et son courage revenait en elle en une grande vague agréable. Elle avait toujours été courageuse, avait toujours fait de son mieux, et elle devait continuer à agir ainsi. Même si elle ne l'avait peut-être pas fait exprès, songea la demoiselle, Mlle Reed avait agit d'une manière qui l'avait aider. Elle s'était sentie apeurée, de ses ténèbres environnantes dans lesquelles se voyaient tant d'atrocités. Elle sentait son coeur se soulever de courage alors que l'image de son ancien majordome revenait à la charge. Ce n'était pas simple d'oublier. Mais elle devait le faire. Elle était en partie là pour ça. Peu importait ce qu'elle faisait, la douce voix de son ami revenait résonner en écho dans son esprit, y semant les graines de la discorde de ses dernières paroles à son égard. Après tout, lui ne l'oublierait jamais, et elle non plus. C'était ainsi. Elle eu envie de soupirer mais s'en contint, prenant en compte que dans ce contexte, Mlle Reed penserait que son comportement l'agaçait. Elle se sentait contente d'avoir quelqu'un auprès d'elle maintenant que les lumières ne lui permettaient plus de voir, maintenant que tout avait été réduit au noir. Maria était un peu une bouée de sauvetage, et Pandore comptait bien s'y accrocher autant qu'elle le pouvait pendant le temps du problème. Elle ne serait pas un fardeau, non, mais elle demanderait discrètement de l'aide, comptant ainsi sur la gentillesse qu'elle croyait avoir remarquer en sa nouvelle connaissance.

    - Ça ira . Le courant sera sûrement rétabli sous peu et au pire, j'imagine qu'il le sera demain ou après-demain. Nous pouvons tenir jusqu'à là. La situation pourrait être bien plus catastrophique.

    Etrangement, Pandore ne fut pas rassurée de ses mots. La seule chose qui la rassurait était donc le contact de la main de Maria sur la sienne, serrée légèrement avec tendresse et compréhension. Il était évident que Mlle Reed avait lu en Pandore une peur qu'elle-même aurait voulu ne pas avouer. Mais ce n'était pas un problème. Parce qu'après tout, elle ne l'avait pas avouer. Son opposante l'avait simplement deviner. Peut-être avait-elle aussi vu ses tremblements de frayeur qu'avait supporter le corps frêle de la noble ? Il fallait avouer que cela lui était, à ce moment précis, assez important, mais qu'elle feignait envers elle-même de ne trouver là-dedans aucune importance.

    -Vous verrez Pandore, tout ira bien. Si vous avez besoin d'aide pour quoi que ce soit, je veux bien me rendre utile : les tâches sont toujours plus rapidement faites quand on est plusieurs

    Pandore... Pandore... Les yeux de la demoiselle s'étaient arrondis, brillants de la lumière de la lampe qui s'y reflétait désormais. Ce n'était plus des yeux qu'elle possédait, mais des perles. Deux grandes et rondes perles bleues. Le doux son d'entendre son prénom avait été si doux à ses oreilles mais aussi si surprenant. Cela faisait bien longtemps qu'on ne l'avait plus nommée ainsi. Tout le monde lui servait du "Mlle Dornel" alors qu'elle ne l'avait même pas demander. Cependant, elle n'avait rien oser faire contre cela, trouvant que sans lien envers quiconque il aurait été impoli de demander cette petite familiarité. Malgré tout, Mlle Reed avait agit avec intelligence. Même si elle appelait désormais la demoiselle par son prénom, elle continuait à la vouvoyer, avec cette souplesse de langage que n'ont que les gens de la haute société. Pandore sortit de sa surprise, venant regarder la visage légèrement visible de Maria, les yeux se fermant un peu, pour revenir à leur taille normale, demeurant tout de même plus grands que la moyenne. Même si ça pupille n'était pas inclinée, ou plus précisément à la verticale, l'on pouvait penser que Pandore avait des yeux de chat. D'impressionnants yeux de félin. Le sourire que lui offrait Maria, elle le lui rendit, comblée d'un bonheur qu'elle gardait flamboyant en elle. Il n'y avait plus ce rêche étau autour de son coeur, il semblait libéré, et son visage s'illumina un instant, sa joie venant s'y nicher comme un oiseau hésitant, fatigué d'un long voyage, revenait dans son nid avec plaisir et délectation.

    - Milles mercis Maria, vous êtes bien gentille de me porter cette attention..., dit-elle simplement, les joues se teintant encore de son habituel rougissement d'enfant.

    Ses yeux se baissèrent vers le bureau et une feuille attira son attention. Pour ne pas avoir a éloigner sa main de celle de Maria, elle posa sa lampe sur le côté et vint soulever du tas la feuille sur le bureau. Ah, elle était là, la feuille ! Ses yeux filèrent, la laissant lire avec la rapidité qui lui était propre, à elle qui passait souvent son temps dans les livres. Mais où était noté le nom de son amie...? Elle remonta lentement, lisant du bas de la feuille à son haut. Hum. Elle était... Dans... La..Chambre n°1 ! Oh, le hasard ! Pandore releva la tête, souriant gentiment à son tour, bienheureuse.

    - Maria, la chambre n°1 est la vôtre. Et il se trouve c'est aussi la mienne. Ravie de vous avoir comme colocataire, mademoiselle. J'espère que nous nous entendrons bien., elle sourit encore, du bonheur qui la gagnait d'avoir une gentille colocataire dans sa chambre.

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MessageSujet: Re: Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel] Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel] I_icon_minitimeVen 7 Déc - 19:06

Elle m'avait longuement dévisagée, sans faire attention au fait que je sentais son regard passer sur moi. Il faut dire que j'étais une demoiselle très étrange : avec mes courts cheveux blancs, mes yeux bleu-gris et ma tenue
Pandore ne sembla pas se formaliser du contact de ma main contre la sienne, même si je la sentis se contracter pendant la première partie de ma phrase, qui je dois l'admettre, n'était pas réellement réconfortante, mais plutôt réaliste ... Quand elle réalisa que je l'avais appelé par son prénom, ses yeux s’arrondirent de surprise, elle ne devait pas être habituée à ce que quelqu'un la traite aussi familièrement alors que nous venions simplement de nous rencontrer, j’espérais qu'elle ne le prendrait pas mal ... Son visage semblait tellement étonnée que cela me fit sourire, je dois bien l'admettre, et en plus, ses yeux étaient magnifiques : elle devait être très populaire auprès des jeunes hommes du Pensionnat, malgré la froideur qu'elle semblait manifester avec les gens. Elle se remit de sa surprise, et pendant un court instant, son visage s'emplit de joie. Elle semblait m'accorder sa confiance sans hésitation et je devais admettre que j'aurais fait pareil. J'étais heureuse qu'elle m'apprécie sans réellement savoir qui j'étais, mais je n'étais pas sûre qu'elle le ferait toujours si elle savait tout de moi ... Je me sentais assez triste au fond, mais continuais de lui sourire gentiment. Elle rougit légèrement, sans que je ne sache pourquoi et me rendis mon sourire en rayonnant de joie et de bonheur.

- Milles mercis Maria, vous êtes bien gentille de me porter cette attention...
- Mais c'est tout naturel Pandore. N'importe qui de censée et ayant de bonnes intentions aurait fait de même. Et puis, je ne pouvais laisser une demoiselle seule dans la tourmente, ajoutais-je avec un sourire magnifique et une touche subtile de charme, comme me l'avait enseignée Mère.

Elle replongea les yeux dans les feuillets qui parsemaient le bureau de l'entrée. Elle avait gardé ma main dans la sienne et je la laissais à cette place, ce léger contact me procurant une sensation de chaleur et de bien-être, ainsi que celle d'être "vivante" ... Elle parcourut rapidement la feuille des yeux, la lisant et la relisant, avant de trouver ce qu'elle semblait chercher fébrilement. Son sourire s'agrandie et son regard se dirigea de nouveau vers moi.

- Maria, la chambre n°1 est la vôtre. Et il se trouve c'est aussi la mienne. Ravie de vous avoir comme colocataire, mademoiselle. J'espère que nous nous entendrons bien.
- Quelle heureuse surprise ! Je suis ravie moi aussi de savoir que vous serez à mes côtés, Miss Pandore. Quelque chose me dit que nous nous entendrions bien … Savez-vous si mes bagages sont déjà arrivés ? J’ai dedans des lampes de poches, des briquets et un peu de nourriture, ainsi que des tenues moins encombrantes que nos robes. Cela pourrait nous être fort utile si la panne persiste encore quelques jours, dis-je en voyant que la lumière ne donnait aucuns signes de vie. Désolée de nous ramener les pieds sur terre, mais la situation est quand même un petit peu dangereuse. Vous qui semblez gérer beaucoup dans ce pensionnat et qui savez quoi faire, voudriez-vous un peu d’aide ? Je serais ravie de vous apporter mon aide et de me rendre utile, si vous me donnez une tâche à accomplir.

Je serrais amicalement sa main et me rapprochais de Pandore pour la voir correctement dans la lumière et continuais de lui sourire gentiment. Elle portait son uniforme bleu et blanc du Pensionnat Dornel et ses magnifiques cheveux longs et blancs étaient un peu ébouriffés, sûrement par la chute qu'elle avait faite. De ma main libre je la recoiffais avec des gestes lents et précis, avant de la fixer dans les yeux, attendant sa réponse.
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MessageSujet: Re: Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel] Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel] I_icon_minitimeSam 22 Déc - 18:24


    La noble souriait encore, touchée de la tendre attention à Maria à son égard. C'était plaisant, d'avoir quelqu'un d'aussi souriant à ses côtés... Et puis la demoiselle Reed ne semblait pas animée de mauvaises intentions. C'était assez rare. Non pas que l'on maltraita et brima Pandore, mais les gens avaient un peu trop souvent tendances à se rapprocher d'elle par intérêt. Dans le regard de Maria, elle ne voyait pas la moindre once de méchanceté. Pandore avait ensuite trouvée la feuille, qu'elle avait parcourue du regard pour finalement remarquer que Maria était dans la même chambre qu'elle. Désormais, il ne pourrait plus y avoir dans cette chambre que deux colocataires masculins. Elle n'avait pas spécialement hâte de les accueillir... De toutes manières, l'île devait être bloquée. Cependant, son regard cru s'accrocher à quelque chose. La chambre était notée comme complète, et il y avait deux emblèmes de l'établissement aux deux places censées être libres. Il y avait donc déjà deux garçon dans cette chambre ? Ce n'était pas normal. Elle ne les avait pas encore croisé, pourtant...

    - Quelle heureuse surprise ! Je suis ravie moi aussi de savoir que vous serez à mes côtés, Miss Pandore. Quelque chose me dit que nous nous entendrions bien … Savez-vous si mes bagages sont déjà arrivés ? J’ai dedans des lampes de poches, des briquets et un peu de nourriture, ainsi que des tenues moins encombrantes que nos robes. Cela pourrait nous être fort utile si la panne persiste encore quelques jours. Désolée de nous ramener les pieds sur terre, mais la situation est quand même un petit peu dangereuse. Vous qui semblez gérer beaucoup dans ce pensionnat et qui savez quoi faire, voudriez-vous un peu d’aide ? Je serais ravie de vous apporter mon aide et de me rendre utile, si vous me donnez une tâche à accomplir.

    La colocataire, Mlle Reed, s'approcha de l'intriguée de cet acte. Elle lui serra un peu plus la main, gentiment, et replaça les cheveux en-bataillés. Il y eu encore un sourire à son adresse et Pandore ne pu s'empêcher de rougir encore, de contentement. Ah, elle devait répondre ! Ses yeux s'arrondirent, puis se plissèrent. Que pouvait-elle répondre...? Elle reposa son regard sur Maria, de son air devenu sérieux. Elle entendait déjà les bruits de pas. Et puis quelqu'un appelait son nom. Quel mauvais timming....

    - Vos bagages effectivement dans la chambre où nous sommes, elles sont arrivées peu avant la panne. J'espère qu'il nous vous manquera rien dedans, parfois les transporteurs ont de drôles d'idées..., soupirait-t'elle.

    Elle entendit encore son nom. Une voix claire, connue, l'un des jeunes étudiants, d'un an de moins que Pandore. Elle défit gentiment sa main de celle de Maria, s'inclinant poliment en prenant garde de ne pas heurter le bureau. Son sourire avait véritablement disparu, mais il y avait encore sur ses lèvres un léger rictus de tendresse, de délicatesse. Elle jeta ses cheveux dans son dos, en faisant un pas puis un autre, et un autre, et un autre. Elle n'allait pas s'éloignée subitement, comme ça, sans rien dire, c'était bien pour ça qu'elle avait fait le tour du bureau et s'était posée devant Maria. Elle lui saisit une main, gentiment, et y plaça sa clé de chambre, qu'elle venait de sortir de la poche de son uniforme.

    - Je crains fort de devoir vous laissez, merci de votre gentillesse, je ne l'oublierais pas. Bien, je file, l'on requiert mon aide. Pour rejoindre les dortoirs, monter l'escalier sur ce côté-ci, et traverser le couloir., expliquait-t'elle avec quelques gestes plus ou moins vagues.

    Elle reprit sa marche, rejoignant en trottinant le jeune homme qui l'avait appelée. Les joues rouges, sans qu'elle ne puisse le voir, il lui saisit gentiment le poignet. Peut-être pensait t-il qu'avec ce noir environnant il devait être tout près d'elle pour ne pas la perdre en cours de route. Ou alors peut-être profitait-il simplement de la situation. Pandore supporta le contact, sans rien dire, se laissant emmener Malgré tout, elle jeta un rapide coup d'oeil en arrière. Il lui était encore possible de voir Maria grâce à la lampe sur le bureau... Puis elle devint lointaine, avant de n'être même plus visible...

    - END -



    Désolée ! T.T:
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MessageSujet: Re: Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel] Quel accueil ! [Pv : Maria Reed & Pandore Dornel] I_icon_minitimeSam 22 Déc - 18:49

[J'aime beaucoup cette fin. ^^ Je te pardonne t'inquiete pas :p C'est Amy ]
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