Pensionnat Dornel


 
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" Mens-moi, mens-toi. La vérité nous importe peu, n'est-ce pas ? " Pandore Dornel, une éphémère larme. { Finish - 100 % }

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Pandore Dornel


" Sou yatte iu no ? "
Pandore Dornel
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Date d'inscription : 29/09/2012
Localisation : Youhouuuuu, je suis làààààà ! *écho*
Tu veux dire quelque chose ? : Vui ! Mais je sais plus quoi. ~

P'tits secrets ღ
Quel âge ai-je ?: 16 ans, apparemment.
Je suis : une étudiante de Dornel.
J'ai rencontré... ❤:

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MessageSujet: " Mens-moi, mens-toi. La vérité nous importe peu, n'est-ce pas ? " Pandore Dornel, une éphémère larme. { Finish - 100 % } " Mens-moi, mens-toi. La vérité nous importe peu, n'est-ce pas ? " Pandore Dornel, une éphémère larme. { Finish - 100 % } I_icon_minitimeSam 6 Oct - 21:03


My name is... Pandore DORNEL
« Tu m'as dis de ne pas pleurer de tristesse, de te perdre. J'ai pleurer de joie, de t'avoir connu... »


» Nom(s) : Dornel est le nom de famille du père de Pandore. Au complet, son nom serait Dornel Galiaro, car elle devait avoir et le nom de son père et le nom de sa mère mais cela ne c'est finalement pas fait.
» Prénom(s) : Pandore Aqua Lidse. Pandore parce que ses parents la voyait comme parfaite, Aqua parce que la mère de la demoiselle aimait beaucoup cet élément, s'y sentant à l'aise et Lidse parce que la mère du père de celle-ci se prénommait Lidsie. C'est donc un hommage à cette femme que Pandore n'a pas connue.
» Age : 16 ans.
» Orientation : Elle n'y songe pas vraiment. Pour elle l'amour est un sentiment étrange qui donne énormément de faiblesse, à ses yeux il semble construit sur une base de pitié. Elle changera cependant peu être d'avis une fois tombée amoureuse. Aqua reste, malgré tout ceci, certaine d'être plus attirée par les hommes que par les femmes.
» Sexe : ♀. Parce que, jusqu'à preuve du contraire, Pandore est une fille.
» Date de naissance : Pandore est née un 14 Février. Drôle d'anniversaire pour une demoiselle qui se refuse à tomber amoureuse, vous ne trouvez-pas ?

» Physique résumé : 1m55 -quelle chance-, Cheveux blancs et ondulés. Yeux bleus. Fine, sans être maigre, portant de belles formes. Légère, mais ne dira pas son poids.... Bon, d'accord, elle fait 45 kilos.
» Caractère résumé : Calme, très réservée, lassée, travailleuse, réfléchie, sage et douce. Peu bavarde mais expliquant très bien. Elle semble toujours distante, froide, mais elle est en réalité très gentille.
» Phobies et passions : La peur du noir, même si c'est enfantin, et la peur de l'orage.
» Que fais-tu ici ? A quel poste es-tu ? : Je viens trouver refuge... Et je suis une simple étudiante.

Caractère & Physique
« T'es comment ?»
» Caractère : Le caractère de la demoiselle ? Tout d'abord, il est important de savoir que Pandore ne crie jamais, si ce n'est de surprise. Elle ne crie pas, ne hurle pas, parle même généralement très doucement, comme si elle murmurait. S'énerver ne sert à rien et par conséquent la demoiselle préfère rester calme, ce qui évite aussi des disputes dans le genre de celles qui font monter le ton au fur et à mesure parce que la personne en face le fait elle aussi. De plus, par fierté, Pandore refuse de s'énerver. S'énerver, pour elle, c'est se montrer assez faible pour perdre son sang-froid devant qui nous a, certainement, provoquer. Ce n'est donc que donner victoire à une personne qui, par déduction ou par hasard, aura fini par toucher un point sensible d'une personne faible en la matière de protéger ses défauts. De plus, avoir la voix tremblante d'une colère retenue comme l'on retient un typhon, est pitoyable. Le détail final est que, de toutes façons, Pandore n'aime pas s'énerver. Discuter à tout autant voir plus d'efficacité.

La gentillesse est un sentiment étrange, influencé perpétuellement par l'agissement de quelqu'un. Quelqu'un de gentil donnera envie d'être gentil, quelqu'un de méchant donnera envie d'être méchant au même point si ce n'est plus. Pandore est une personne gentille, pour sûr. Le genre de personne qui serait prête à déprimer si cela pouvait donner une chance de bonheur aux autres. Elle cache ses émotions, ne veut pas de quiproquo, mais possède un coeur généreux et gentil. La plupart du temps, la donzelle hésite, elle bafouille et répond à une gentillesse par quelque chose quelle ne veut pas dire et qui peut parfois être vexant. Sa voix calme et presque monocorde quand elle le souhaite de prononce cependant jamais de mots pour se protéger elle-même. Peu lui importe d'avoir des problèmes et de couler du moment qu'elle peut encore écouter les autres pour les décharger de leurs soucis. La demoiselle ne refusera jamais d'écouter quelqu'un. En revanche, elle se refuse tout le temps à s'ouvrir à quelqu'un pour parler de ses propres soucis, de ses angoisses, de ses joies comme de ses peines. Si Pandore ne se confie pas c'est parce qu'elle est certaine que, mit à part pour elle, que les gens sont gentils par pitié. Elle ne compte donc pas sur les autres, par peur d'être prise en pitié.

Le sentiment de peur ? Pas inconnu mais plutôt inavoué. Tout comme les autres êtres humains, il arrive à Pandore d'avoir peur. La personne qui dira n'avoir peur de rien serait d'ailleurs, aux yeux de la demoiselle, une personne menteuse. Pandore possède quelques peurs : Celle de l'orage, celle du noir. Ces peurs, Pandore les a depuis qu'elle est toute petite et elle n'a jamais réussit à s'en débarrasser. L'orage la cloue littéralement sur place. Elle s'accroche à tout ce qui l'entour et ne lâche pas prise, jusqu'à en avoir les articulations blanches. Cependant, elle est aussi le genre de personne a surmonté ses peurs, ou tout du moins à les cacher, quand elle est avec quelqu'un qui, comme elle, a peur. Cela arrive rarement mais, lorsque cela arrive, l'esprit d'équipe de Pandore semble passer en mode "ON" pour rassurer la personne apeurée. La peur est issue de l'inconnu. Parce que notre esprit trouve toutes les parades à nos peurs pour que celles-ci se poursuivent. Pandore n'échappe pas à la règle. Quoi qu'elle puisse imaginer pour se rassurer, tout semble détruit par une espèce de super pouvoir qu'elle donne à ce qui l'effraie tant, comme si la peur dépassait tout. Lorsqu'un très gros orage éclate ou que la demoiselle est enfermée dans une pièce noire, vous pouvez être sûr que vous ne pourrez pas la faire bouger. Figée sur place, Pandore ne bougera pas d'un cil, ne faisant même pas un bruit, ne pleurant même pas, se contentant de regarder devant elle avec des grands yeux écarquillés...

Côté amour les choses se corsent. Pandore ne pense pas à aimer, pour elle cela laisse trop de faiblesses. Elle ne comprend pas d'où peut venir un sentiment amoureux ni pourquoi il surgit aussi subitement en général. De plus, elle ne se pense pas assez solide pour pouvoir aimer quelqu'un de tout son être avec le risque de perdre cette personne en un instant. Les ruptures, pour ce qu'elle en a vu, elle préfère ne pas essayer ni prendre le risque d'essayer. La belle a souvent entendu dire que l'amour donnait des ailes, qu'il rendait le coeur léger comme une plume, qu'il donnait milles couleurs à la vie. Pourtant, elle ne comprend pas. Comment pouvait-on, par le simple fait d'aimer quelqu'un, avoir autant de bonheur ? Le coeur de Pandore est donc étranger à ce sentiment qui semble fleurir dans le coeur de toutes les autres jeunes filles. Elle, quoi que l'on dise, n'est probablement pas encore prête à aimer, à connaître ce sentiment, à pouvoir se perdre dans les bras de celui qu'elle pourrait aimer, à se sentir le coeur en joie d'être autant à une personne que la personne serait à elle : A n'avoir au fond de son coeur, qu'écrit le nom de l'être aimé.

Pandore Aqua est franche. Pour elle, le mensonge ne sert à rien. C'est se risquer dans un jeu qui, tôt ou tard, fera sortir la vérité en pièce maîtresse et ruinera toute la partie truquée. Mentir provoque des ennuis, les ennuis en provocant eux-mêmes qu'autres et ainsi de suite pour un cercle vicieux infini. Elle préfère de loin être franche, quitte à être un peu blessante. De plus, rares sont les personnes qui osent lui parler... Alors être franche est préférable, pour être honnête et pouvoir se faire des amis comme elle est. Sans devoir se changer de personnalité pour plaire aux autres. Les gens devront accepter la demoiselle comme elle est, elle trouve cela important. Tout comme elle-même devra accepter les autres comme ils sont.

Pour finir, Pandore est une fille tout le temps plongée dans ses livres. Elle ne parle en général que lorsqu'on lui demande son avis ou que l'on lance une discussion avec elle. Elle aime lire plus que discuter avec les autres. Les livres sont son moyen de s'évader, de s'imaginer d'autres paysages, de rêver d'autres personnes aux caractères qui lui sont si agréables, d'assister à des fins heureuses ou tristes. Elle s'aime à imaginer que d'autres mondes meilleurs l'attendent, quelque part, au détour d'un chemin. Pandore lit tout et n'importe quoi, pas seulement des romans d'aventures où des romans policiers. Elle aime ouvrir ses horizons à toutes sortes de livres. Les livres lui on apporter la connaissance qu'elle a aujourd'hui sur les plantes, les animaux, les étoiles, les villes, les pays... Grâce à cela, Pandore est une très bonne élève qui sait presque toujours comment réagir aux situations les plus complexes.

» Physique :Le physique de Pandore ? Ho, Pandore ! La jeune fille si discrète qui retient de temps à autres un regard furtif et curieux. Cette demoiselle aux mouvements si légers et comptés, si soignés. Oui, vous ne vous trompez pas, c'est là bien Pandore : La petite demoiselle Blanche. " Petite ", quel adorable surnom exact. En effet, elle ne mesure qu'un mètre 55, pour 16 ans, retenons-nous mes amis. Ce tout pour un poids de 45 kilos, ce qui fait relativement léger.

Tout d'abord, commençons par ce qui se voit le plus : ses cheveux. Les cheveux de Pandore sont blancs comme la neige, celle qui tombe du ciel pour se poser à son tour sur quelque chose de blanc. Les gens parfois croient que la demoiselle est venue d'un autre monde, d'ailleurs, de si loin qu'elle en est magnifiquement étrange. Une parfaite étrangère au monde dans lequel sa vie se déroule. Ses cheveux d'une blancheur semblant pure paraissent très souvent irréels, comme si, sous cette couleur pourtant naturelle, se cachait une teinture outrageuse et provocante. Beaucoup de gens y pensent et en parle en messe basse, ce que Pandore ignore avec le plus méritant et le plus honorable des mépris. Loin d'être atteinte par ces remarques parfois désobligeantes, Elle ne songe même pas à teindre ses cheveux pour avoir la paix. A ses yeux cela serait une solution de facilité qui ne la vaut pas. Alors, malgré tout ceci, Aqua garde ses cheveux est en prend un soin presque maniaque. La demoiselle brosse soigneusement chaque matin ses cheveux, ne le faisant presque jamais le reste de la journée, pour éviter de les abîmer. En revanche, au risque de les casser, toutes coiffures passent. De la traditionnelle queue de cheval aux adorables couettes en passant par le strict chignon. Pandore aime jouer avec ses cheveux et se coiffer comme une petite poupée de porcelaine, ce qui ne lui empêche pas d'être toujours classique. Parfois, des babioles ornent ses cheveux. Des chouchous, des barrettes, des noeuds, des rubans, des fleurs... La demoiselle trouve que les petits accessoires comme ceux-là rehaussent les ondulations de ses cheveux quand ceux-ci sont retenus.

Poursuivons par les yeux de la belle. Ces yeux que l'on quitte si rarement ou alors avec la furieusement envie de s'y plonger à nouveau. La demoiselle possède des yeux que l'on dit souvent charmants. Ces yeux à la couleur semblable à la mer ou à un ciel dénué de tout nuage. Des yeux qui, comme ses cheveux, semblent irréels. D'une couleur claire, pâle, et profonde, les yeux de Pandore attire les jalousies. Pourtant, jusque là, personne n'a encore jamais oser le lui arracher pour avoir ses beaux yeux, heureusement. La plupart du temps, les gens ne peuvent pas bien décrire le bleu des yeux de la donzelle. En effet, décrire exactement le bleu de ses yeux est quasi impossible. De plus, ceux-ci changent légèrement de couleur en fonction de la saison. En été, les yeux de Pandore sont d'un bleu cristallin. En hiver, d'un bleu plus sombre, presque bleu marine. Ce changement trouble parfois les gens qui l'entourent toute l'année. En effet, les gens en viennent à se demander si ses yeux on toujours été si clairs ou si foncés. C'est probablement pour cela que parfois des personnes regardant Pandore Aqua avec une insistance presque gênante. A force, elle a fini par se dire qu'elle avait des yeux simplement bleus, pour ne pas se tromper en disant clairs ou foncés. Jamais maquillés, les yeux de Pandore sont naturels et bien assez beaux ainsi. Accompagnant ses yeux d'Aphrodite, de longs et fins cils lui donne un regard fatal et irrésistible.

Le visage de Pandore en général est souvent comparé à celui d'un ange. Un visage doux, aux traits fins et féminins. Les gens disent qu'elle est d'un beauté fragile, naturelle et agréable. Elle dit simplement que la génétique fait parfois des miracles en donnant aux enfants ce qu'avaient les parents dans leur temps. La beauté. Tout du moins, ce que les gens appellent ainsi. Le visage de Pandore est vide cependant, inexpressif, il est rare d'y voir une véritable émotion autre que de la gêne qui fera rougir ses pommettes. La plupart du temps, elle semble, de par son expression figé, totalement neutre. La belle préfère ne pas montrer ses émotions pour s'éviter les ennuis d'avoir des émotions mal comprises. S'il y a bien une chose que la demoiselle déteste avec les sentiments se sont les quiproquo. Si l'on offre à Pandore le compliment de dire qu'elle est naturelle c'est parce que la demoiselle ne se maquille que pour les très grandes occasions comme des réceptions et autres. Le reste du temps, sa peau d'albâtre est totalement libre de ces couches de fond de teint qui recouvre, comme de la peinture, le visage de la plupart des autres femmes.

Les formes de la demoiselle, voilà un sujet plutôt... difficile. En effet, Aqua déteste que l'on lui parle de cela. Sa poitrine convenable la complexe cependant à un grand degrés. Pandore n'acceptera jamais d'être en maillot de bain devant beaucoup de monde, gênée de n'avoir pas eu la chance d'être dotée d'une petite poitrine par la nature. Elle garde ses pensées et complexes en tête en se disant que, malgré tout, elle garde une chance de devenir une belle femme en grandissant, même si elle restera toujours, à son regret, avec cette poitrine qui pourrait attirer l'attention d'un homme. Evidemment, la demoiselle ne se balade pas nue dans les rues ( Dommage, non ?). Il va donc falloir décrire ses vêtements, ce qu'elle porte. En général, Pandore porte des robes mi-longues ou des jupes, jamais de jean's. Des robes à frous-frous, rubans, dentelles, le tout généralement de couleurs claires mais pas trop voyantes. Les jupes sont, la plupart du temps, accompagnée de t-shirt simple. Au cou d'Aqua se trouve très souvent un ras-de-cou en ruban blanc, sur lequel pend un camé représentant une fleur ouverte qui semble être une rose mais bleue, ce qui lui donne un certain charme. La plupart des bijoux de Pandore représentent d'ailleurs des fleurs ou encore des papillons, son insecte préféré.
Histoire
« On veut tout savoir ! »
- Ma chérie, ça va ?
-Hum... Non... J'ai fais un cauchemar...

Elle se sentait mal, cette petite qui, en flottant dans ses draps, avaient les yeux bordés de larmes. Son coeur prisonnier d'un si rêche étau hurlait délivrance, mais l'asile n'était pas possible dans cet univers. Il n'y avait dans les paroles qu'elle entendait absolument rien de rassurant. Personne ne pouvait arrêter le filet de sang qui coulait indéniablement de son être. Tout était si douloureux, si étrange, et le calme et la paix des jours passés lui semblaient alors tous si lointains. Pourquoi les gens devaient-ils partir ? Pourquoi ce voyage-là n'avait-il pas de retour, où les gens pouvaient vous accueillir en ouvrant grands les bras ? La veille même, tout le monde avait du s'habiller en noir. Ce jour avait été marquant, aussi coupant qu'une lame, et le moindre mot lui avait donner envie de s'enfuir. Elle l'avait aimer, cette femme à laquelle elle devait la vie. Elle l'avait aimer, oui, cette dame si chaleureuse qui lui avait montrer sa froideur dans l'église. Son visage était calme, blanc de la mort l'ayant tout juste fauchée, et cette vision brisait tout. Son coeur tambourinait dans sa poitrine, lui laissant un infini sentiment d'abandon. Pourquoi était-elle partie ? Où était-elle allée ? Avec qui ? Qui allait vérifier qu'elle aille bien ? Pourquoi ce coeur brisé, malgré toutes ses idées, ne parvenait-il pas à trouver les réponses à ces questions...? Elle se redressa légèrement, ses larmes venant rouler sur ses joues comme de fines perles transparentes. Ses grands yeux bleus s'ouvraient sur un monde qu'elle ne voulait plus. Une main douce vint caresser ses cheveux et, attirée, elle s'enfuit dans les bras de son père. Ce bel homme, aux longs cheveux noirs, était désormais veuf. Les belles femmes tournaient autour de lui comme des papillons de nuit autour d'une lumière. Pourtant, pour son unique fille, il se refusait à faire venir quelqu'un dans sa vie. Sa blessure à lui aussi saignait encore. Et l'absence de sa femme remplissait l'air à chaque instant. Il n'y avait plus ce son, cette mélodie, jouée au piano tard le soir. Il n'y avait plus ce doux rire cristallin lorsque la vaisselle tintait. Il n'y avait plus non plus cette douce voix de miel chantant pour endormir la petite. Il manquait à celle-ci ces histoires racontées. Il lui manquait cet amour inconditionné qui lui offrait des bras de femmes où s'abriter. Tout était bouleverser. Les servants étaient partis, tous, sur ordre du sieur Dornel en deuil, et le manoir était désormais aussi vide qu'une cage de laquelle se serait enfuit l'oiseau. L'irremplaçable nectar qu'était l'amour coulait alors des murs vers le sol, perdant toute sa valeur et tout son mirifique goût. Ses larmes ne s'arrêtaient pas, comme s'il avait s'agit de cascades d'eau. L'horloge au mur marquait le temps, de sa mélodie répétée. Le tic-tac presque nerveux apaisait l'espace... Rapidement, son père s'en alla, laissant la petite toute seule dans sa trop grande chambre. Elle se glissa en dehors de son lit, à pas de loup, essuyant d'un revers de manche ses larmes, et vint se poser devant la porte-fenêtre menant à son balconnet. Elle devait dormir... Oui, elle devait... Mais pas pour l'instant. C'était une bêtise, de se relever à une pareille heure. Et pourtant elle le faisait tout de même. Ses beaux et longs cheveux blancs suivaient ses mouvements, ondulant parfois dans l'air à ses mouvements devenant alors rapides. Il fallait ouvrir la porte lentement... Celle-ci grinça légèrement, et elle du l'ouvrir encore plus lentement, tentant autant qu'elle le pouvait de ne pas faire de bruit.

Il lui fallait être discrète, pour sûr. Son coeur battait rapidement dans sa pauvre et inexistante poitrine, sous la pression de peut-être venir à être attrapée. Finalement, elle pu se glisser sur le balcon sans que visiblement personne ne le remarque. Au-dehors, la nuit battant son plein, la lune dominait tout depuis les cieux. Tant d'étoiles comblaient la couleur bleu marine de ce voile. Il y en avait une infinité, toute brillant plus les unes que les autres. Le ciel portait tant de choses dans sa grandeur... Peut-être allait-elle attraper froid...? Un léger frisson, semblable à un passage d'air froid dans son dos, vint filer sur sa colonne vertébrale, de son haut à son bas, et elle prit une grande inspiration pour en limiter les effets. Ses petites mains blanches vinrent se poser sur la rambarde du balcon, un grand coup de vent venant soulever ses cheveux. Ses yeux se fermèrent, délicatement, alors qu'elle se laissait glisser à l'ivresse de ce calme qui s'offrait à elle. Il n'y avait rien de plus doux, de plus agréable, rien qui la rendait plus sereine, lui sembla t-il. Il y avait en elle, depuis ce jour précis, un vide qu'elle ne parvenait pas a combler. Il n'y avait que le silence et la tranquillité qui lui donnait rien que l'impression que ce vide se remplissait un peu. Elle imaginait à nouveau un monde dans lequel sa mère serait encore là. Un monde où rien que le mot "mère" avait une signification, qu'ici elle semblait avoir perdue. Ses yeux s'ouvrirent sur le paysage, flous des larmes qu'elle contenait avec courage. Il fallait aller se coucher. Oui, et cette fois-ci ne pas se relever avant le petit matin.

Lorsque les premiers rayons du soleil vinrent feindre à travers les voilages de sa chambre, "elle" ouvrit les yeux. Ses rêves, tous, avaient disparus, s'étaient évaporées comme glace au soleil, et même la flaque d'eau autrefois à ses pieds n'était alors plus qu'un vague souvenir. Le temps avait passé, dans sa routine habituelle, et les choses se répétaient sans cesse dans un in-changeable cercle. Les années l'avaient atteinte, et son corps portait désormais les marques de son âge, les formes de son adolescence et les fraîcheurs de sa jeunesse. C'était une belle demoiselle, oui, mais belle comment...? Elle s'étira, croisant ses bras souples derrière sa tête en les tendant vers le ciel, dans un bâillement las. Ses grands yeux bleus, fatigués, tentaient de rester ouverts autant que possible tandis que ses longs cheveux blancs s'attroupaient au bas de son dos. La nuit avait été horrible, mouvementée de cauchemars aussi terrifiants les uns que les autres. Depuis quelques mois déjà, son médecin avait décidé d'essayer de l'aider autrement qu'avant. Il ne passait plus des heures à parler avec elle, il l'assommait de somnifères en priant pour qu'elle puisse, au moins une nuit, juste une fois, elle puisse dormir en paix. Pourtant, le bon Dieu ne semblait pas entendre ce médecin. Alors la demoiselle feignait d'aller bien. Elle racontait à son médecin, un sourire faible aux lèvres, que la nuit précédente elle avait pu dormir comme un ange. Il ne fallait plus inquiéter les autres, pensait-elle. Depuis que tout avait commencé, sa vie était devenue tellement différente. Elle se sentait mal dans sa peau, différente des autres, mise à l'écart. Son rang social, faisant qu'elle appartenait à une famille fortunée, l'éloignait de toutes les personnes qui lui semblait intéressantes. Il fallait faire attention aux fréquentations, aux conversations qu'y allait être lancées, en interdire certaines et pas d'autres. Ainsi, pour éviter tout ces soucis, elle avait fini par s'éloigner de tout le monde. La seule personne avec laquelle elle s'entendait, et ce encore en secret, était son majordome. Ami d'enfance, tout deux liés par une passion incommensurable pour la lecture, avaient fini par trouver l'idée de faire semblant de ne pas se connaître. Camille, qui était plus âgé qu'elle de plusieurs années, était un charmant adulte. Il possédait des cheveux d'un ébène pur et intriguant, et ceux-ci étaient assez longs pour qu'il puisse les attacher en une petite queue de cheval basse. Ses yeux verts rappelaient les prairies fleuries, les grandes étendues d'herbes où il n'y avait pas une seule machine crée par l'Homme, où tout était digne d'être jugé naturel. Et sa voix, Ô sa voix, profonde et calme, tout autant que lui, séduisait toute les femmes qui venaient au manoir pour les soirées aux diverses saisons. Et pourtant, malgré que tout ceci leur fut interdit, ils s'aimaient tout les deux. Non pas d'un amour vicié tournant autour du désir charnel, mais d'un amour sage et tendre, se jouant en de douces paroles, de petites attentions, des compliments glissés discrètement. Les lignes, les pages, chaque livre faisait qu'ils se rapprochaient un peu plus chaque jour. L'on toqua à la porte et la donzelle attira sa couverture vers elle, pour cacher ses douces formes. Elle-même venait de remarquer qu'elle s'était encore déshabillée pendant la nuit, malgré qu'elle est choisi en allant au lit des drapés compliqués à ôtés. Ses yeux s'habituèrent enfin à la lumière et elle poussa une mèche de cheveu derrière son oreille droite. Encore un coup et elle pu déterminé qui allait entrer. Camille, dans son bel habit noir et blanc de majordome venait apporter le petit-déjeuner sur un plateau d'argent. Pourtant, même après l'avoir déposer sur les draps, il ne tourna pas les talons pour quitter la pièce. Ses yeux voyageaient, innocemment, découvrant avec délice, comme chaque matin, les beautés de la peau de celle pour laquelle son coeur battait. De légères perles de sueur coulaient, roulant, et ses yeux se fermaient lentement sur sa fatigue. Il ne pouvait vraiment pas la laisser comme ça. Depuis combien de jour n'avait-elle pas dormi convenablement ? Il vint s'asseoir sur les draps, alors qu'elle se reculait prudemment, intimidée de cette proximité. Avec tant de tendresse, ses bras l'entourèrent bientôt, elle ne pu que succomber, désarmée, à se demander ce jour-là encore quel était la chose qui, en elle, agitait tant son coeur.

- Ca-Camille...?
- Mademoiselle Pandore, dites-le moi je vous en prie, depuis quand n'avez-vous plus réussi à ne pas cauchemarder ?
- Camille, je t'ai déjà dis de me tutoyer.
- Mais vous savez bien que je n'en ai pas le droit...
- Quand nous ne sommes que nous deux, si, tu en as le droit.
- Alors... Pandore... Do... Dors-tu convenablement...?
- Hum, je sais que je peux être franche avec toi. Alors autant l'avouer, je cauchemarde sans cesse... Seulement je préférerais que père et les autres ne soient pas au courant, je ne dois pas les inquiétés pour si peu.

Un long moment se passa... Le silence emplissant la pièce. Il n'y eu pas de baiser, pas de douces paroles, juste le silence. Juste ce repos, cette sérénité. La main de Camille vint se poser sur les cheveux de Pandore, alors qu'il se courbait légèrement pour appuyer son front contre le sien. Leurs regards se lièrent, et la noble pu y lire qu'il l'implorait de se confier plus souvent à lui. Elle comprenait, mais elle ne pouvais pas suivre le désir de son ami.

Elle voulu oublier, tout oublier, que sa mémoire efface tout ce qu'elle avait traverser. Les années passèrent et Pandore affronta de nombreux obstacles. Camille lui fut prit, par une noble s'est étant amourachée et le temps se mit à s'écouler bien plus lentement. Son père finit ses jours loin d'elle, dans un autre pays, et les histoires de famille tournaient sur son dos, si bien qu'elle ne parvenait désormais plus à fermer l'oeil rien qu'une seconde, de peur qu'un avare de son nom ne vint la tuer dans son sommeil pour hériter des biens qui lui revenaient. En hommage à la gloire de sa lignée, à la richesse de son nom, Pandore fit donné au manoir un bal où furent invitées toutes les personnes de la haute. Il lui fallut encore souffrir, mais cette fois-ci pour se faire belle. Les servantes tirèrent ses cheveux, puis les firent boucler, et sa robe vint la gêner affreusement. Longue et d'un blanc entouré de dentelles bleues claires, elle épousait ses formes avec légèreté. Elle fut aussi parée des bijoux que sa mère lui avaient cédés en décédant, et elle fut la plus ravissante lorsque la musique se lança. La grande salle, ainsi que la plupart des salons furent utilisés, et la fête se trouvait un peu partout dans la demeure. Le son des violons et les notes de piano la faisait encore rêver quand, accoudée au rebord d'un balcon, elle remarqua une ombre se glissée derrière elle. Camille, habillé alors comme un noble, la regardait, les yeux encore emplit de tendresse. Ayant inviter toute la noblesse des environs, la jeune demoiselle s'attendait forcément à voir venir Camille, mais elle aurait probablement préféré qu'il est changé, plutôt qu'il soit rester le même avec ce regard qui chamboulait son coeur à nouveau. Lui aussi vint s'accouder, tout près d'elle, et ensemble ils fixèrent un long moment les étoiles dans le ciel. Les lumières des lustres du salon juste derrière la porte fenêtre devant laquelle ils se trouvaient éclairaient les lieux et projetaient sur l'herbe en bas du balcon leurs ombres si proches. Un coup de vent passa, soulevant ses cheveux blancs, et elle en profita pour fermer les yeux et redresser la tête. L'air frais lui rendit quelques idées et sa voix, changée par les années passées mais toujours aussi agréable, vint sortir de sa gorge.

- Comment vas-tu, depuis toutes ces années, mon cher ami ?, fit-elle avec le peu d'assurance qu'elle possédait alors.
- Et bien je me porte bien. Et toi donc, ma chère amie ?

Ils tournèrent la tête, leurs regards se croisant, et un rire commun vint encore alléger la conversation. Même après tout ce temps passé, même après tout ce qu'elle avait du supporter, Pandore se sentait encore comme cette à peine petite demoiselle qui, gênée, se retenait toujours de remercier convenablement son majordome. Le ciel lui paraissait encore plus beau qu'avant... Maintenant qu'elle était près de lui, elle se sentait vivante à nouveau. Elle oubliait enfin ces éternels repas où, à table avec les membres restants de sa famille, elle entendait parler de toutes parts de son héritage alors qu'elle ne disait rien, tentant d'être absorbée par la nourriture délicieuse que lui servaient ses domestiques. Elle entendait tout, évaluait chaque situation, portait une attention épatante aux détails, mais actuellement, simplement aux côtés de Camille, elle n'avait plus besoin de jouer le chef de famille. Il n'avait jamais été confié à une jeune fille de 16 ans de la famille la tête de la famille, mais le père de Pandore, probablement pour mettre sa fille en sûreté de la pauvreté et des trahisons les plus simples, avait mit en premiers mots dans son testament qu'il léguait à sa fille unique, Pandore Aqua Lidse Dornel, tout ses biens et par conséquent aussi la direction de la famille. Pandore se sentait comme ce roi, dont elle avait oublier le nom, qui avait du gouverner même plus jeune qu'elle. Les surprises se suivirent, lorsqu'elle fit la rencontre à cette même soirée, après sa conversation avec Camille, de la femme et de la fille de ce dernier. Pandora, la petite, lui fit monter les larmes aux yeux, et c'est ainsi que la soirée prit fin. Elle rejoint alors rapidement sa chambre, congédiant ses servants qui avaient si bien travailler, pour aller étouffer ses sanglots dans son oreiller. Elle l'avait laissé, les choses étaient ainsi. Malgré tout il ne l'oublierait pas, cette "demoiselle" à laquelle il avait céder tant de choses. Et dans sa tête résonnait les mots de son ami désormais perdu, comme une éternelle sentence à son coeur : "Ne sais-tu pas, ignores-tu encore, les sentiments que j'ai à ton égard ? Ferais-tu sourde oreille à tous ses appels que je te lance sans cesse ? " Le lendemain, elle aida vaguement ses servants à ranger toute la demeure avant de partir, ses affaires regroupées dans la voiture, pour une destination qui lui apporterait très certainement, selon elle, ce qu'elle recherchait. Plus de précepteurs, plus de caprices, elle allait devoir fonctionner comme les autres, dans un environnement totalement inconnu. Elle grimpa alors, avec cet état d'esprit, dans sa limousine blanche, le coeur serré du dernier regard qu'elle venait de jeter à la fenêtre du bureau de son père, comme si elle avait senti celui-ci tenter de la retenir depuis le monde dans lequel il devait désormais "vivre". Le chauffeur hissa la dernière valise dans le coffre, referma la porte de son employeur et vint prendre place à son siège.

- Où allons-nous, mademoiselle ?
- Au port, un bateau m'y attend.
- Nous reverrons-nous un jour, mademoiselle ?, demanda le chauffeur, hésitant, qui avait prit l'habitude de côtoyer sa petite passagère.
- Bien sûr, quand j'aurais fini mes études à Dornel.
- Dornel ? Vous parlez de cette île offerte par demoiselle Dupuit ? Oh, vous allez étudiez au pensionnat là-bas ?
- Oui... Mais je reviendrais, ne vous en faîtes pas, et nous nous reverrons..., répondit-elle, un fin sourire venant se glisser sur ses lèvres alors que le chauffeur ne pu le voir, occupé à allumer la voiture pour faire route vers le port.

Tout ce que la lady espérait à ce moment-là fut que ses servants n'aient pas de problèmes avec les autres membres de sa famille. Mais peut-être aurait-elle plutôt du s'inquiéter pour elle...? Car peu de temps après son arrivée à Dornel, les choses tournèrent d'une manière bien étrange. Et cela allait influencer bien des choses de sa vie, ou de sa mort, selon la tournure que cela allait encore prendre...?

Derrière l'écran
« Et enfin ... »

» C'est quoi ton p'tit nom ? : Lalalaaaaa. ~
» Ton âge ? : Pardonnez-moi...? <3
» Quelques hobies ? : Lire, écrire, inventer des mots, embêter mon monde, râler et chouiner.
» Comment t'as trouver le fow ? : Alors là, c'est fou, je ne sais pas du touuuuut !
» Tu as lu le règlement ? On va vérifier : Je suis la fondatrice, je suis toute-puissante. 8')

» Tes disponibilités ? : 5ou6/7
(c) code par RITS-U -And thanks, RITS-U !-


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" Mens-moi, mens-toi. La vérité nous importe peu, n'est-ce pas ? " Pandore Dornel, une éphémère larme. { Finish - 100 % }

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